Déforestation massive

22 juillet 2010

Notre 1^e job ici a été de cueillir des fraises. « Vous pouvez aussi en manger » nous a dit Marju. Il ne faut pas nous le dire 2 fois, on a essayé d’en laisser un peu quand même et on a bien fait puisque toutes ces fraises ont fini en confitures, jus et tartes. Miam !

Le 2^e jour par contre, il a fallu s’occuper de la forêt et en particulier d’un coin où Olev a planté des boulots et des sapins il y a quelque temps et qu’il a laissé à l’abandon. D’autres plantes à la croissance plus rapide y ont fait leur nid et lorsqu’il nous a montré l’endroit on n’a vu qu’une jungle d’érables, de pommiers sauvages (?) et de ronces mais impossible d’apercevoir les fameux plants. Armés d’un sécateur chacun, il nous a fallu 2 jours pour abattre cette forêt amazonienne en ne laissant debout que les arbres qui avaient vraiment été invités à pousser ici. La déforestation de l’Estonie c’est nous ! Le tout en plein soleil et au milieu des taons, moustiques et fourmis rouges, certainement embauchés par Greenpeace pour le bien de la planète… C’est d’ailleurs de là que vient mon record de piqûres du dernier post. En tout cas après 2 jours de boulot on n’était pas peu fiers du résultat. On se croirait dans une clairière !

Par contre la semaine dernière l’Estonie a connu l’une des semaines les plus chaudes depuis longtemps, les étés étant habituellement assez chauds mais sans plus (25° maxi) et les soirées assez fraîches. Difficile donc de travailler en plein cagnard. C’est pourquoi lorsque Marju et Olev n’en pouvaient plus toute la famille partait à la plage pour se rafraîchir. L’arrivée à la plage est généralement un spectacle pour les autres puisqu’entre la famille, nous et les amis des enfants qui viennent se greffer, on est en général au moins 9 à sortir de la voiture !

Evidemment on reprenait le boulot en soirée lorsque la température baissait un peu (mais pas le nombre de moustiques…). Cette semaine les températures semblent plus normales et la pluie a fait son apparition, ce qui nous évite de devoir arroser le potager tous les soirs à l’arrosoir puisque le tuyau d’arrosage est beaucoup trop court.