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How I met Europe

14 février 2011

Picasso & la Méditérranée

Malaga dernière étape andalouse, dernière étape hispanique. Dernière étape du voyage en fait ... Aoutch tout se mélange. C'est la fin d'une aventure probablement le début de quelque chose mais on ne sait pas quoi.

Pourtant nous ne nous rendons pas compte de cette fin. Le voyage est devenu une normalité et le retour dans notre ancienne vie n'est pas dans nos têtes. En regardant les synonymes de fin on trouve: arrêt/chute, dénouement/conclusion ou aboutissement. Nous penchons plus vers la conclusion d'une année faste avec la notion d'aboutissement d'une aventure.

Ces derniers instants se sont effectués au soleil en marchant le long de la plage et sous les palmiers. La douce vie.

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Cette ville est une ville balnéaire agréable avec de très belles oeuvres contemporaines urbaines. Notre petit bonheur a été de se ballader le long des plages la nuit tombante. Coucher de soleil, amateur de rollerblade, touristes, on était traaaaanquille à manger nos pipas (les graines salées que l'on retrouve partout en Espagne).

Une visite du musée Picasso (Malaga est sa ville natale), des bars, de la cathédrale, des arènes encore des tapas et point final.

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De mon côté j'ai du mal à voir Malaga comme une fin, le voyage se prolongeant un peu au Maroc pour deux semaines.

Pour y arriver, un bus et un ferry me permettent de franchir la Méditérranée tranquillement mais seul. Retrouvailles prévues sur Lyon dans 2 semaines après nos parcours respectifs.

Cet article est peut-être le dernier de ce blog en tout cas le dernier par rapport à un endroit particulier. C'est bizarre, surtout que je l'écris un an après. Ce voyage me parait tellement loin ! Ces derniers mots sont écris avec beaucoup d'émotion, beaucoup de bons souvenirs. Tout les lieux traversés, les gens rencontrés, les couleurs, les saveurs tout restera en nous.

Ce blog nous permettra de retourner avec plaisir dans nos "aventures".


L'album photo ici

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13 février 2011

Ole !

Un tour de bus plus tard depuis Grenade direction ... Antequera petite bourgade au sud de l'Andalousie.

Le trajet en bus est super sympa en passant par des petits bleds. En arrivant vers Antequera le premier choc est le Peña de los Enamorados (le rocher des amoureux). Une montagne qui se dresse au loin mais qui au fur et à mesure que l'on s'approche montre le bout de son nez. Du nez il en ressort une tête complête ressemblant à une tête d'indien. Saisissant. Pour les locaux ce rocher représente la tête d'un amant s'étant suicidé avec son aimée. La douce étant selon l'imaginaire le vent balayant le rocher.

Bref pour nous c'est un indien.

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Cet indien nous aura marqué notre séjour et l'on s'est attardé sur les hauteurs de la ville tantôt en s'asseyant sur un banc public à écouter les choeurs des multiples églises s'entrainer tantôt en rentrant dans ces dites églises.

Des hauteurs cela nous permit de voir les gens vivre mais en fait de gens il n'y en avait peu, la majorité étant dans les églises. Mais quelle sensation de plénitude. On aimerait juste suspendre le temps et rester là à ne rien faire, attendre la fin d'après-midi pour commencer à rentrer dans un bar commander deux tapas, resortir, se promener prendre une cerveza ou un Fanta et continuer à flanner dans la nuit.

 

Départ d'Antequera pour arriver à Ronda en train cette fois-ci. La gare étant un peu à l'écart de la ville, une promenade a été nécessaire pour arriver à notre pension.

Un tour dans la plus vieille arène du pays (pas de détour dans le musée cette fois-ci) et un arrêt prolongé dans un bar plus loin nous voilà imprégné de l'ambiance vivante de la ville. D'ailleurs ce bar super sympa s'avère être un bar portuguais servant peut-être le meilleur jambon d'Espagne pour un prix modique.

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Mais Ronda c'est le Pont Neuf (Puenta Nuevo) faisant la jonction entre les deux parties de la ville (vieille ville et ville nouvelle). La vue du pont est superbe sur les environs très vert et avec peu d'habitations. Mais le plus beau c'est prendre un petit chemin depuis la vieille ville pour descendre de la colline où Ronda est perchée et observer le pont d'un peu plus loin.

Une merveille avec au pied une cascade. On a essayé de voir le pont sous toutes ses coutures (de nuit/de jour, par devant/par derrière) parce qu'on est coquins et surtout parce que ça en valait la peine.

Un dernier chocolat chaud fondant, de la charcuterie du coin et nous voilà rentré à la pension heureux.

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Ces deux villes resteront les bombinettes andalouses. Des villes relativement petites où il fait juste bon se balader et se poser dans un bar, manger des tapas (jambon bellotta comme tu m'agiches !!), boire un vino tinto ou une sangria.

La vie s'écoule lentement ... c'est la dolce vita espagnole.


L'album photo ici

12 février 2011

Hombre !

Après la découverte sévillane, nous nous sommes mis en route direction sud-est pour Grenade.

Cette ville ne nous aura pas laissé un souvenir impérissable : le beau temps n'était pas au rendez-vous. Pourtant objectivement la ville est très sympa et flanner reste un moment agréable (surtout le quartier Albaicín sur la colline au coucher du soleil).

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Et il y a l'un des endroits les plus reconnus d'Espagne: L'Alhambra. Je ne sais pas si c'était du au mauvais temps, mais l'endroit était relativement peu fréquenté ce qui était fort sympathique. Pourtant nous n'avons pas été subjugué par la visite. C'est grand, impressionant, les jardins sont vraiment esthétiques, les batiments toujours dans ce style mauresque enthousiasmant mais ... non pas l'effet "waou" attendu. Le temps gris joue beaucoup sur cette impression.

Au final on a vraiment apprécié se balader dans les rues et un rayon de soleil éclairant la coline de l'Alhambra à notre départ (et la beauté révélée) nous aura fait regretter le gris de notre escale.

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L'album photo ici

11 février 2011

Digame ?

Retour en arrière (un an déjà) avec la découverte de l'Andalousie et sa porte d'entrée: Sevilla.

Comme d'habitude, la ville ne se limite pas à une architecture et des batiments magnifiques.

En effet l'Andalousie c'est aussi:

- le tapeo - aller de bar en bar - avec les additions écrites au fur et à mesure à même la table. Une ambiance très famille, cool et agitée (les bars étant assez bondés). Le vin d'orange ne fut par contre pas une réussite.

- le flamenco. Au programme visite du musée du flamenco, spectacle traditionnel impressionant et des performances au gré des bars. Ca tape dans les mains, ca tourne, ca crie, c'est beau, envoutant.

- Vincent. Il nous a de nouveau rejoint pour un court week-end. Ca nous a permit de nous poser à la cool en mode juanita banana. Le temps agréable - quoique un peu frais - a motivé la trouve a se ballader dans pas mal de quartiers dont certains n'avaient d'intérêt que de nom (Macarena, le quartier de l'expo universelle dont je ne me souviens pas du nom ...)

Tapeo  Musée du flamenco  Elo et Vincent

Malgré tout, Séville possède une architecture très sympa en particulier la place d'Espagne et le palais d'Espagne. Monument symbolique vu et revu dans de nombreux films et très agréable à visiter. Les bancs de la place sont particulièrement bien peints en reprenant toutes les régions administratives d'Espagne avec leurs spécialités.

Notre balade a continué le long du Guadlquivir qui vaut surtout pour son nom rigolo (je vous passe les références historiques avec les bateaux arrivant sur les berges pour les grandes expeditions, voir le siècle d'or de Séville)

Pont de la place d'Espagne

Autres éléments architecturaux majeurs: la cathédrale et sa fameuse girouette (la Giralda) et l'Alcazar (avec un jardin bien sympa).

Ces 2 monuments traduisent de l'influence musulmane qui a laissé des traces impressionantes. En fait la Giralda correspond à l'ancien minaret de la mosquée de Séville qui a été conservé et adapté lors de la transformation du lieu en cathédrale. Rien ne se perd tout se transforme.

Ancienne girouette  Alcazar 

Pour finir comment ne pas aborder le thème de la tauromachie ? Bien que n'étant pas fan du concept on aime bien la ferveur associée à la tauromachie. Il y a un côté très classe, viril. Après le départ de Vincent on en a profité pour visiter les arènes de Maestranza et le musée de la tauromachie intégré. Impressionant quoique la visite a été un peu expeditive.

Musée de la tauromachie


L'album photo ici

10 février 2011

Vale !

Le trajet Tolède - Cordoue n'étant pas prévu par les compagnies de bus locales, c'est après un petit détour par Madrid que nous débarquons à Cordoue, l'une des plus belles villes d'Andalousie, peut-être même la plus belle. Ici les bars à tapas sont décorés de portraits de toreadors célèbres et de coupures de journaux d'époque. Le plus populaire : Manolete, dont je viens d'apprendre grâce à Wikipedia qu'il est né à Cordoue. Voilà pourquoi on le voit partout ! Toujours est-il que nous voilà plongés un peu malgré nous dans l'univers de la corrida. Honnêtement sur les tableaux ça ne paraît pas si terrible, c'est même plutôt artistique et presque attirant. Malheureusement le musée taurin est fermé pour rénovation donc il faudra attendre Séville pour en apprendre un peu plus sur le sujet.

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La ville ressemble aux cartes postales paradisiaques des îles grecques : maisons blanches, rues pavées, géraniums et autres fleurs colorées aux fenêtres. Sans compter les nombreux patios aux innombrables orangers. La différence c'est que si au détour d'une rue on tombe bien sur une magnifique ruine romaine, quelques mètres plus loin c'est une superbe mosquée - cathédrale qui nous éblouit. Il s'agit certainement du monument le plus incroyable qu'on ait visité pendant ce séjour : elle était considérée comme l'un des monuments religieux les plus grandioses du monde arabe. Après la reconquête une cathédrale a été construite au coeur des colonnes d'origine. Un projet controversé pour un résultat qui ne faisait pas l'unanimité à l'époque : une cathédrale solennelle entourée de colonnes aux arcs subtils. Qu'on apprécie ou pas le mélange des genres, l'ensemble ne laisse pas indifférent. Le mirhab (orienté vers la Mecque) a été conservé : heureusement, c'est un véritable petit bijou (2e photo).

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Les quartiers les plus touristiques de la ville gardent le souvenir de l'occupation arabe (qui a quand même duré quelques siècles), avec les désormais incontournables styles mudéjars et plateresques. Et que dire de l'alcazar et de ses jardins magnifiques même en plein hiver ? Je pense qu'on reviendra, rien que pour les admirer en saison.C'est ici que nous découvrons le salmorejo, spécialité de Cordoue décrite comme un gaspacho épais, j'ajouterai que c'est aussi très aillé. ça tombe bien, j'adore l'ail et même si ce velouté se mange foid je ne m'en lasse pas.

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Cette ville recèle tellement de trésors, cachés ou non, que nous décidons d'y rester 2 jours de plus que prévu pour en profiter. Très bonne idée puisque ce petit délai supplémentaire nous permet de visiter les magnifiques patios du palais des ducs de Viana, le musée des Beaux-Arts, la synagogue (3e et dernière du pays si vous avez suivi l'article sur Tolède) ainsi que le musée archéologique qui, malgré mes réticences du début, nous a appris beaucoup sur l'Histoire Espagnole non contemporaine. Un petit tour par la tour de la Calahorra qui abrite le Musée vivo de Al-Andalus pour découvrir la vie à Cordoue à l'époque arabe. Un musée interactif qui nous a beaucoup plu et fait réfléchir sur la tolérance  et l'intérêt du mélange des cultures à une époque où la barbarie a été laissée de côté pendant quelques années grâce à un roi un peu plus intelligent que la moyenne des rois européens... Ajoutez à ça une magnifique maquette de l'Alhambra, un petit concert de musique traditionnelle avec des instruments d'époque et une vue panoramique sur la ville et vous comprendrez que ce musée a été une expérience très agréable, comme le reste de notre séjour à Cordoue.Je ne ferai pas de commentaire sur la température ambiante...

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La seule chose qu'on n'aime pas à Cordoue, c'est de devoir partir.

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19 janvier 2011

Tiens, voilà du moulin

Depuis Tolède on peut effectuer un daytrip vers Consuegra, la ville des moulins de Don Quichotte, qui est d'ailleurs sur la route de Don Quichotte. Selon le guide, une brochette de moulins haut perchés, alignés de part et d'autre d'un château plus ou moins en ruines. Selon la météo ce jour-là, rien d'autre que du brouillard. Il nous a fallu faire appel à l'office du tourisme pour trouver la direction des moulins, qui sont normalement visibles depuis la ville. Au moins ça nous a permis de visiter la ville, même si avec ce temps l'autre bout de la place principale est déjà difficile à discerner. La ville n'est pourtant pas très grande !

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Ce n'est qu'en fin de montée que nous avons pu deviner le 1e moulin. Arrivés au 1e on devine le 2e et ainsi de suite, nous avons poussé jusqu'au dernier (il y en a 12). La visite de l'un des moulins nous a appris que sans Don Quichotte, ou plutôt sans son auteur, nous n'aurions certainement pas eu l'occasion de voir ces moulins debout, tout comme les quelques autres dispersés dans la province de la Manche. Comme quoi la préservation d'un patrimoine tient parfois à la popularité d'un roman... C'était assez décevant de ne pouvoir les observer qu'un par un mais d'un autre côté nous revenons avec des photos assez surréalistes.

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Ce n'est qu'après nous être arrêtés quelques heures dans un bar à tapas en attendant notre bus que nous avons pu remarquer que le brouillard se levait. Trop tard pour remonter jusqu'en haut mais nous avons quand même poussé assez loin pour voir 4 moulins alignés, c'est toujours mieux que rien.

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Sur le trajet du retour, pendant que d'autres dorment, je regarde défiler les paysages, toujours les mêmes : champs d'oliviers et champs de panneaux solaires. Visiblement ça pousse assez bien dans la région !

18 janvier 2011

Caramba !

Lors de notre arrivée à Tolède nous regrettons de ne pas avoir prévu les T-shirts, puis nous nous ravisons. D'accord il fait chaud mais après avoir posé les bagages on se rend compte qu'il y a quand même un petit air frais assez sournois. Pour ce qui est de la ville on peut dire que Tolède, ça en jette ! Perchée sur une colline autour de laquelle le Tage fait un détour, l'alcazar et la cathédrale se découpent au-dessus des murailles et les rues pavées lui donnent le charme particulier des villes médiévales. De loin c'est très majestueux et de près, très agréable.

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Nous choisissons de parcourir la ville en faisant l'impasse sur certains gros monuments comme l'alcazar. Et ce qu'on remarque c'est qu'ici on mise tout sur Don Quichotte : statues, céramiques, chemin touristique ... On en fait peut-être un chouïa trop. Et ce qu'ils appellent la "maison du Greco" n'est pas réellement la maison où le peintre a vécu mais une maison d'époque qui a été aménagée avec des œuvres du peintre. ça nous rappelle le "balcon de Juliette" à Vérone ou la "maison de Marco Polo" à Korcula : on exploite le filon à fond, et peu importe que les personnes ne soient même peut-être jamais passées dans la ville ou n'aient carrément jamais existé. Business is business.

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En dehors de ça la ville nous plaît, en particulier l'ancien quartier juif avec ses ruelles étroites et sinueuses qui nous donnent l'impression d'être à Marrakech, sans le harcèlement perpétuel associé. Nous en profitons pour visiter la grande synagogue, dont nous découvrirons plus tard qu'elle fait parties des 3 seules synagogues encore debout en Espagne. L'une des 2 autres est également à Tolède mais nous faisons l'impasse. La grande synagogue est magnifique avec ses arches ultra-travaillées, ses plafonds, bref, son style mudéjar.

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La cathédrale n'est pas en reste. Elle est immense et très impressionnante. Pour ce qui est des styles, on retrouve le mudéjar mais on y découvre aussi, pour la 1e fois en ce qui nous concerne, le plateresque, que j'ai encore du mal à reconnaître. Pas facile tous ces styles ! Et les photos étant interdites à l'intérieur je ne peux illustrer mon propos que par un article Wikipedia et une photo de la façade.

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Une fois n'est pas coutume, nous nous essayons à la photographie de rond-point. Celui-ci est dominé par une sculpture qui ressemble beaucoup à ce qu'on a pu voir à Riga pour fêter les 500 ans de l'invention du sapin de Noël. Est-ce qu'ici la signification est la même ? Si oui, cela signifierait qu'elle est temporaire, ainsi peut-être que celle de Madrid, la même en plus grand ?

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15 janvier 2011

Olà chicos !

Nous voici de retour en Espagne et cette fois nous ne faisons pas l'impasse sur Madrid, c'est même notre première escale. Et quelle bonne idée ! Ma première impression : ça sent les vacances, ou plutôt non, ça sent le printemps. Il faut dire qu'avec des températures entre 15 et 17° on ne se croirait pas en Janvier... Et pourtant, malgré le beau temps, on ne rencontre pas les traditionnels Péruviens qui jouent de la flûte de pan sur les places mais on pense avoir compris où ils se cachent. Il suffit de prendre le métro pour se rendre compte que l'alarme de fermeture des portes ressemble à s'y méprendre à une note jouée à la flûte de pan, et pas n'importe quelle note : la première note d'une chanson bien connue utilisée il y a quelques années dans une pub pour le café : la colegiala... D'ailleurs dans ce même métro il semblerait qu'il faille interpréter une chorégraphie particulière quand on descend de la rame, en tout cas l'idée nous a bien amusés.

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Une autre particularité qu'on retrouvera partout dans le sud est l'utilisation de céramiques pour les noms de rues. Franchement ça le fait.

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Évidemment on renoue rapidement avec les tapas et on découvre plus particulièrement le Museo del jamon, qui n'a rien d'un musée  mais où on y retrouve tous les jambons et fromages ibériques dont on peut rêver et qu'on peut déguster sur place, au bar. On ne s'en lasse pas. Sans parler du fameux chocolate con churros qu'on peut déguster partout. Un peu écœurant pour moi mais j'en connais un qui adore. Vive Madrid, vive l'Espagne et vivent les tapas.

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Entre 2 bars à tapas on trouve quand même le temps pour faire quelques visites : le musée du Prado par exemple, où on choisit de voir les œuvres de Goya, Le Greco et Velasquez, ainsi que le musée de la reine Sofia pour y admirer l'incontournable Guernica et en apprendre un peu plus sur l'engagement des artistes espagnols pendant la guerre civile et les années Franco. Mais on ne fait pas que visiter des musées, on se balade aussi à travers la capitale et on tombe presque par hasard sur un joli dôme coloré (byzantin ?) et un temple égyptien en plein milieu de la ville. Un petit tour vers les arènes (magnifiques bien qu'un peu défigurées par un cirque qui y a élu domicile) nous permet de découvrir le parc à la tombée de la nuit. Sans parler de la plaza major, la place principale, où nous croisons tout ce que la télé a inventé de mieux : Bob l'éponge,Dora l'exploratrice, Mickey et même un Spiderman en train de fumer une clope. Bel exemple !

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14 janvier 2011

Une histoire à deux balles

Dernière étape suisse: Basel. A la frontière entre la Suisse, l'Allemagne et la France (en France: communauté de commune des 3 frontières évidemment)

Pas grand chose à raconter: un très beau marché de Noël (encore), une ville très sympa (encore) mais rien de particulier.

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Après un petit tour dans la ville on a recontré un ami de Benjamin (notre couchsurfer de Saint Gall) qui nous a hebergé pour la nuit. Quelques tournées de "vin brulé" et hop c'est reparti.

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 Direction la France (qui n'était pas loin) et la famille pour les fêtes de fin d'année


L'album photo ici

la France et

14 janvier 2011

Il est moooort le soleil

Après les péripéties autrichiennes, on sent la rentrée en France se profiler.

Le froid toujours, la neige, la Suisse.

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Arrivée à Saint Gall (Sankt Gallen) prêt du lac Constance, lieu de villégiature apprécié en été.

Saint Gall, c'est très joli avec une vieille ville pittoresque et un ensemble abbatiale impressionant (l'église baroque en particulier). Tout ça toujours sous la neige mais on y est habitué.

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Enfin habitué ... Elo commence à trouver les températures bien froide et se lasse un peu de la neige. Pour ma part je reste toujours emballé par les petites balades dans les collines. On a profité d'un champ de neige pour faire notre premier bonhomme de neige sous l'oeil amusé des promeneurs. Pas peu fier de notre résultat et commençant à être frigorifié nous nous sommes arrété dans un salon de thé se réchauffer autour d'un Ovomaltine (c)

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Nous avons rencontré à Saint Gall Benjamin et toute sa clique. Ce couchsurfer a un appartement pas banal avec la douche dans la cuisine (fermée par une porte vitrée :)). Plusieurs personnes assez hétéroclites étaient hebergés, un DJ passionné de reggae et grand fumeur de chicha, un allemand fou passioné d'architecture et qui rêvait de venir à Firminy visiter les immeubles de Le Corbusier (Firminy est la banlieue de Saint Etienne qui est la banlieue de Lyon qui est la banlieue de Paris).

Cette rencontre avec l'allemand fou nous a permis de voir Saint Gall sous un autre angle, l'angle architectural moderne et l'on en a profité pour passer une après midi à découvrir ces monuments. Visite inhabituelle mais drolement intéressante avec l'explication de texte (telle architecture est unique par rapport à son mécanisme de fermeture dans le sol, celle-ci est inspirée d'un oiseau ...)


L'album photo ici


Objet perdu numéro #6: ma montre (dans la neige)

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